Dans les discours dominants des dirigeant·es politiques et des analystes, le problème de la violence en Amérique latine a toujours été caractérisé comme un produit du crime organisé, des gangs et, dans certains cas, des insurrections. Derrière cette idée répandue se cache une réalité. De nombreux pays sont aujourd’hui confrontés à des vagues de violence politique sans précédent et à de graves violations des droits humains, qui visent les mouvements sociaux, les organisations et les individus qui luttent pour défendre les ressources publiques, les territoires, les droits humains, entre autres, et qui cherchent une transformation sociale afin de trouver une alternative au modèle néolibéral prédateur. L’Amérique latine est la région la plus dangereuse du monde pour les défenseur·es des droits humains et de l’environnement. Plus de 60 % des meurtres de défenseur·es ont lieu en Amérique latine, alors que la région ne représente que 8 % de la population mondiale. Dans ce panel, des membres de mouvements sociaux partagent leurs expériences de persécution, de criminalisation et de violence par des acteurs étatiques et paraétatiques. Le panel sera présenté en espagnol. 

Panélistes: Palas Luin, Movimineto Sociedad Civil de Barillas, Guatemala / Dina Mesa, Asociacion por la Democracia y los Derechos Humanos (ASOPODEHU), Honduras / Jimmy Gomez, Articulation de Moviminetos Sociales y Organizaciones de la Sociedad CIvil (AMS-NIcaragua) / Harrison Cuero, Procesos de Comunicades Negras, Colombia

Modérateur: Jasmin Hristov (UBC)